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Projets de Sinapolis

Workshop “Wanfotang“, Pékin 2009 (Mentougou District)

Workshop universitaire, Ecole d’Architecture Paris-Malaquais / Université Tsinghua, Pékin

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ÉLÉMENTS CLÉS

Conception et coordination du workshop en Chine pour Paris-Malquais (ENSAPM)
Relais entre les enseignants de l’Université Tsinghua et l’ENSAPM
Préparation des rendez-vous professionnels, des visites urbaines et architecturales
Conception d’un support pédagogique pour le workshop
Etude du contexte d’urbanisation de Pékin et sa région à travers visites urbaines, architecturales et rencontres avec des acteurs locaux
Coordination de l'échange sur place

Le site d’étude proposé par l’Université Tsinghua à l’Ecole d’Architecture Paris-Malaquais se situe à 24 km plein-ouest du centre de Pékin. En piémont des montagnes bordant la capitale, le village de Wanfotang/ 万佛堂村, 560 habitants dont les 3/4 sont paysans, est à la frontière entre la plaine très urbanisée de Pékin et les régions désertiques et montagneuses du district de Mentougou (290 000 habitants). Le vallon dans lequel repose le village comprend 15 % de surface construite contre 85 % de surface naturelle (surfaces montagneuses boisées ou à reboiser).  

La zone est marquée par une topographie accidentée et par la présence de ruines d’un ancien temple d’époque Jin (édifié en 307 de notre ère), ainsi qu’un village de pierre dont on perçoit encore quelques traces. Le village a connu deux déplacements successifs entre 1950 et 1970 pour se rapprocher des voies de communication situées en aval de la vallée. Le parcellaire est de type traditionnel, soit un réseau dense de maisons à cours carrées desservies par des ruelles orthonormées.

La commune imagine un programme de réaménagement autour du tourisme culturel – le temple eu jadis un rayonnement régional important – et des industries créatives (architecture, design, arts…), s’inscrivant dans la politique de « développement des nouvelles campagnes socialistes » (politique publique de modernisation des campagnes). Les autorités du district font appel à l’Université Tsinghua pour répondre à cette ambition.

L’une des grandes problématiques que soulève le site est le manque de ressources en eau (problème majeur propre à la région de Pékin) : le village ne dispose que d’un puits situé en haut du vallon, citerne munie d’un système de pompage puisant l’eau à 200 m sous le sol ; en outre, 75 % des précipitations annuelles se font entre juillet et septembre, posant de sérieux problèmes de canalisations au moment des pluies d’été. Les autorités locales soulignent donc l’importance de recréer un paysage autour de l’eau, de trouver une circulation de l’eau, et posent également la question d’un traitement des eaux usées, plus efficace et plus écologique.

Dans ce contexte de manque et de gestion des ressources d’une part, de recherche d’une articulation entre la ville et la campagne d’autre part, les enseignants des deux écoles proposent aux étudiants d’observer le territoire sous ses angles sociétaux, topographiques et dans sa dimension environnementale. Trois lieux de projets sont ciblés : Wanfotang-haut, une ferme rurale, Wanfotang-bas comprenant village actuel et usine de brique en friche, pour un total de 61 000 m² de surface à construire.

  • Enseignants Ecole d'architecture Paris Malaquais : Bruno J. Hubert, Grégoire Binier, Françoise Ged (Observatoire de l'architecture de la Chine contemporaine) 
  • Enseignants Université Tsinghua : Prs. Xu Weiguo, Zou Huan
  • Coordination de l’échange ENSAPM à Paris : Catherine Urbain (relations internationales - développement)

Liens

• Ecole d’Architecture Paris-Malaquais : http://www.paris-malaquais.archi.fr/
• Ecole d’architecture de l’Université Tsinghua : http://www.tsinghua.edu.cn/publish/archen/index.html
 
Localisation
Résonance
Pékin, Chine
 

Avril 2009

Mars 2009

 
Wanfotang aujourd’hui